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Le concept de job sharing n’est pas nouveau. Il est apparu il y a plus de 40 ans aux États-Unis. S’il connaît aujourd’hui un nouvel essor grâce à la numérisation et à l’interconnectivité, c’est parce que de plus en plus de salarié.es souhaitent mieux concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle. Il s’inscrit en outre dans ce que l’on appelle la sharing economy, l’économie du partage. Le partage à tous les niveaux entraîne une réflexion sur la répartition des revenus et des richesses en général.

Grâce à leurs connaissances, les responsables RH peuvent guider la direction de l’entreprise vers de nouvelles formes de travail et optimiser ainsi le potentiel des travailleurs à temps partiel. Pour soutenir les travailleurs sur la voie du partage d’emploi, les responsables RH ont une vision claire des modèles de travail possibles et de la manière dont ils peuvent être mis en pratique. Les responsables RH devraient soutenir toute initiative réaliste de la part d’employés engagés et innovants.

Pour que vous puissiez profiter des avantages du job and top sharing dans votre entreprise, les responsables RH et la direction doivent prendre certaines dispositions avant même la création du poste. En tant qu’employeur, vous posez les jalons pour la réussite du projet de job-sharing et de top-sharing dès le recrutement.

Les entreprises avant-gardistes en Suisse disposent déjà d’une charte dans laquelle figurent les conditions du job sharing aux postes de direction et les avantages correspondants. De telles politiques au sein de l’entreprise facilitent l’accès à l’information sur le job sharing et encouragent les personnes à postuler dans ces entreprises.

Les offres d’emploi internes devraient mentionner explicitement la possibilité du job sharing (poste à 100% ou job sharing) afin d’encourager les collaborateurs à envisager cette alternative. N’hésitez pas à poster votre annonce chez nous, contactez info@wejobshare.ch

Exercer plusieurs professions en même temps est une tendance qui prend de plus en plus d’importance en Suisse. Il peut également s’agir d’une combinaison de travail indépendant et de travail non indépendant. En Suisse, la part de ceux que l’on appelle les slashers ne cesse d’augmenter..

Le job et le top sharing favorisent les carrières de slasher. Le job sharing permet de combiner des carrières de slasheur avec des emplois intéressants à temps partiel. Le top sharing permet même de combiner un poste de direction avec un travail à temps partiel, et d’exercer une activité parallèle en parallèle.

Trouver un partenaire adéquat est une condition de base pour le job sharing. En effet, le tandem ne peut fonctionner que si une base de confiance et d’échange a été mise en place. Les entreprises peuvent également acheter des outils numériques tels qu’un dérivé en nuage de notre plateforme wejobshare.ch pour mettre en relation des couples au sein de l’entreprise. Les duos peuvent ainsi se trouver et postuler systématiquement.

Le partage d’emploi n’est pas seulement un modèle pour les travailleurs moyennement qualifiés. Depuis longtemps, les cadres supérieurs utilisent également ce modèle de temps de travail pour mieux concilier travail, famille et loisirs. Le job sharing permet surtout aux femmes de se réinsérer rapidement dans la vie professionnelle après un congé de maternité, tout en préservant leur vie de famille. Bien que, d’un point de vue juridique, les job sharers exercent un travail à temps partiel normal, ce modèle de travail offre également certains avantages aux employeurs.

En ces temps de pénurie de main-d’œuvre qualifiée, le job sharing est par exemple une bonne manière de conserver du personnel qualifié et de se positionner comme un employeur flexible et attrayant. Les coûts supplémentaires relativement modestes sont compensés par des collaborateurs motivés, productifs et satisfaits qui fournissent de bonnes prestations et rendent l’entreprise aussi performante que compétitive.

Le succès du partage de poste dépend de l’engagement des personnes qui le pratiquent et de leur aptitude à travailler en équipe. Une chose est sûre : le partage d’emploi ne convient pas à tout le monde. Les personnalités à l’ego surdimensionné ou les personnes qui ont du mal à partager l’information et le pouvoir ou qui se considèrent comme irremplaçables ne peuvent pas pratiquer un partage harmonieux de l’emploi.

L’expérience montre que les conditions ou caractéristiques suivantes devraient être réunies pour un partage de poste : Flexibilité, ouverture d’esprit, valeurs communes, générosité, jugement critique grâce à la capacité d’autoréflexion et, si nécessaire, à la gestion constructive des conflits.

Le partage de poste intergénérationnel permet la transmission mutuelle de connaissances, notamment :

 Dans le cas du jobsharing intergénérationnel, la personne âgée qui occupe un poste de direction et qui souhaite réduire son taux d’occupation partage un emploi avec un jeune collaborateur qui a moins d’expérience, notamment dans la fonction de direction. En continuant à exercer un travail passionnant, la personne âgée peut transmettre ses connaissances et la culture de l’entreprise.

 Le savoir-faire technique et les compétences issues des formations actuelles des jeunes représentent en contrepartie une valeur ajoutée pour le partenaire plus âgé. L’échange de connaissances différenciées permet au duo d’améliorer ses performances.

Un soutien éventuel pour les candidatures de job et top sharing peut être obtenu auprès de conseillers spécialisés. Un duo en job sharing nouvellement recruté peut bénéficier de l’expertise d’un coach pour optimiser les processus internes au quotidien, en particulier dans le cas d’un top sharing.

Nous conseillons également les responsables RH dans le processus de recrutement et dans la mise en œuvre au cours des premiers mois d’un duo.

Si vous avez besoin de conseils, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse info@go4jobsharing.ch ou coaching@go4jobsharing.ch.