Meet-Up
Meet-up Jobsharing Manno – Tessin
12.11.2019 – Meet up Jobsharing Manno – Le partage d’emploi : un modèle de travail innovant
Opportunités et défis du jobsharing : c’est autour de cette question qu’a tourné le débat de la quarantaine de participants, employés de différentes entreprises publiques et privées, responsables des ressources humaines et représentants du canton et des associations patronales, lors de la rencontre organisée par la SUPSI le 12 novembre dans le cadre du programme de promotion du jobsharing au Tessin.
La première partie de la soirée a été consacrée aux interventions de Rachele Santoro, déléguée cantonale à l’égalité des chances, Danuscia Tschudi, chercheuse au centre de compétences Travail, bien-être et société, Davide Giunzioni, médecin et président de l’ASMACT, Roberto Sandrinelli, directeur adjoint du département des affaires sociales et familiales, et Nicola Giambonini, directeur du département de responsabilité sociale de l’AITI.
Dans la deuxième partie, les participants, répartis en groupes de travail, ont pu réfléchir et discuter de la signification et de la définition du job sharing, c’est-à-dire du partage d’un poste de travail et des responsabilités qui y sont liées entre deux ou trois personnes, des possibilités d’application, des avantages et des aspects critiques de ce modèle d’organisation, ainsi que des caractéristiques personnelles et organisationnelles nécessaires pour que le job sharing fonctionne de manière optimale.
Cette soirée a été une occasion importante d’en apprendre davantage sur cette forme de travail innovante, qui n’est pas encore très répandue au Tessin. Il s’agit d’une forme d’organisation du temps de travail qui permet aux hommes et aux femmes d’occuper des postes à responsabilité tout en maintenant un équilibre entre le travail et la vie privée, et qui favorise le partage des connaissances et des compétences. C’est une voie intéressante pour les employeurs publics et privés afin de favoriser la transmission des connaissances et de l’expérience, d’assurer la continuité du service et de garantir l’intégration des nouveaux collaborateurs dans un contexte marqué par des changements de plus en plus rapides (par exemple la numérisation) ou par des phénomènes tels que le vieillissement de la population (job sharing entre une personne proche de la retraite et une personne jeune).
Il a été souligné que cette façon de penser le temps de travail ne concerne pas seulement les deux ou trois personnes directement impliquées dans le job sharing, mais qu’elle concerne et touche l’ensemble de la structure organisationnelle dans la mise en œuvre d’un cadre général favorisant l’échange d’informations. Il a toutefois été démontré que l’investissement en temps et en ressources, en particulier dans la phase de mise en œuvre du job sharing, apporte également des avantages à moyen et long terme pour le travail de l’ensemble de l’équipe. En bref, il s’agit d’une opportunité et d’un défi pour les collaborateurs et l’organisation du travail qui, s’il est bien compris et abordé, peut devenir une occasion de promouvoir le bien-être individuel et organisationnel.